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Le comte de Monte Cristo : la (très) bonne surprise du Festival

Le comte de Monte Cristo la (très) bonne surprise du Festival

C’est la très bonne surprise du Festival ! N’ayant pas (du tout) été emballée par la saga des Trois Mousquetaires, je redoutais un peu le visionnage des 3h du Comte de Monte Christo. Et surprise ! Ce film qui sort dans un petit mois seulement et présentée en avant-première à Cannes est une sacrée réussite !

« Le Comte de Monte-Cristo », réalisé par Martin Bourboulon, est une adaptation cinématographique ambitieuse du chef-d’œuvre d’Alexandre Dumas

Le casting s’avère être l’une des grandes réussites du film. Chaque acteur incarne son personnage avec une justesse remarquable, apportant profondeur et nuance aux figures emblématiques de l’histoire. Les choix de distribution reflètent une compréhension aiguë des dynamiques du roman, offrant une galerie de personnages crédibles et attachants.​

Au centre de cette distribution, Pierre Niney livre une performance étonnante dans le rôle d’Edmond Dantès. Connu pour ses rôles dans des drames contemporains, Niney surprend par sa capacité à incarner la transformation complexe de Dantès, passant de l’innocence à la vengeance avec une intensité captivante. Sa prestation apporte une dimension humaine et tragique au personnage, rendant son parcours d’autant plus poignant.​

La transformation physique de Pierre Niney en Comte de Monte Christo

Pour incarner Edmond Dantès et sa métamorphose en comte de Monte-Cristo, Pierre Niney a probablement vécu des séances de maquillage intensives ! L’équipe maquillage a trouvé, à mon sens, un juste milieu entre la transformation totale et les lunettes de Clark Kent : sa transformation est crédible et on comprend que sa fiancée de le reconnaisse pas complètement.

Un cadre de tournage qui célèbre le patrimoine français

Le film a été tourné dans divers sites historiques en France, apportant une authenticité visuelle notable. Parmi eux, il me semble avoir reconnu le château d’If à Marseille, célèbre pour son rôle dans le roman original car c’est bien là qu’Edmond Dantès est retenu prisonnier.

Un film rythmé dont on ne voit pas passer les 3 heures

Avec une durée avoisinant les trois heures, le film maintient un rythme soutenu, résultat d’un travail méticuleux de montage. La monteuse Célia Lafitedupont a relevé le défi de conserver une tension narrative constante, assurant que chaque scène contribue efficacement à l’évolution de l’intrigue sans temps mort.

Les réalisateurs prennent certaines libertés avec le matériau original, adaptant l’intrigue pour mieux correspondre aux attentes du public moderne.

Dans mon souvenir, l’identité d’Edmond Dantès reste un secret pour sa chère et tendre… Mais soit ! Les modifications, loin de trahir l’œuvre de Dumas, enrichissent le récit en mettant en lumière des thèmes universels tels que la justice, la rédemption et la résilience. Cette approche respectueuse mais innovante permet de redécouvrir l’histoire sous un angle nouveau.​

A voir en salle en juin !

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