Claire bossait en finance avant de tout plaquer pour lancer il y a deux ans Apicia : la marque de soins naturels et bio fabriqués à partir des produits de la ruche. Son déclic ? La découverte de leurs bienfaits extraordinaires et l’envie de donner du sens à son travail. Déterminée à changer son mode de vie pour une consommation plus saine, Claire casse les codes du bio avec sa marque glamour et efficace. Rencontre avec une nana qui embarque !
Quel a été ton parcours avant de lancer Apicia ?
J’ai fait une école de commerce, puis je suis partie en stage de fin d’étude au Chili. Je devais y rester 6 mois et finalement je suis restée 7 ans. J’y ai rencontré le père de mes enfants qui y sont d’ailleurs nés. Je suis complètement tombée amoureuse de ce pays. C’est là-bas que j’ai commencé à m’intéresser aux produits naturels. Il faut savoir qu’en Amérique latine, tout comme en Asie d’ailleurs, la médecine naturelle est très liée à la médecine classique. Mes amis avaient tous un mode de vie très naturel, la plupart végétarien, prof de yoga…
Moi je travaillais en conseil financier et je ne m’épanouissais pas du tout. J’avais besoin de donner du sens à ma vie, j’avais envie de changer mon mode de consommation et être plus en accord avec mes valeurs. Je pense que fait de devenir mère a accentué cette prise de conscience.
Je me suis toujours dit que le conseil financier me formerait aux bases (qui ne sont pas mon fort) pour entreprendre. Avec le recul, je ne suis pas certaine que cela m’est servi à quelque chose !
A quel moment t’es-tu spécifiquement intéressée aux produits de la ruche et à l’apithérapie ?
Je dirais que c’est d’abord grâce aux recherches scientifiques de mon père qui s’est entouré de scientifiques pour étudier les bienfaits des produits de la ruche sur le diabète, la dénutrition, etc. J’ai commencé à m’intéresser aux résultats de ses recherches et j’ai été complètement fascinée par les bienfaits à la fois thérapeutiques et dermatologiques des produits de la ruche. J’étais arrivée à un stade de ma vie où j’avais envie de rentrer en Europe et de me lancer dans un projet qui avait du sens.
As-tu toujours eu en toi cette fibre entrepreneuriale ?
Je pense oui. Mon père est entrepreneur, mon frère aussi. J’ai fait une spécialisation entrepreneuriat à l’école et je me suis toujours dit que le conseil financier me formerait aux bases (qui ne sont pas mon fort) pour entreprendre. Avec le recul, je ne suis pas certaine que cela m’est servi à quelque chose ! (rires)
La certification bio est un premier gage de qualité mais on ne va pas se mentir : être bio ne veut pas forcément dire que c’est concentré en principes actifs.
Quelles ont été pour toi les valeurs fondamentales qui ont guidé la création d’Apicia ?
Proposer des produits ultra-qualitatifs qui cassent les codes du bio en créant une gamme élégante et chic. Ma priorité était de trouver les meilleurs ingrédients pour mes produits. Je te donne un exemple tout simple : 80% du miel en France vient de Chine. Ce que tu trouves dans les supermarchés, c’est un miel liquide qui a été chauffé par les industriels pour garder cette consistance appréciée des consommateurs. Du coup, cela donne un produit qui a perdu tous ses principes actifs. C’est pourquoi je choisis chaque apiculteur avec qui je travaille pour recueillir le meilleur miel.
Consommer bio est toujours gage de qualité ?
C’est un premier gage de qualité mais on ne va pas se mentir : être bio ne veut pas forcément dire que c’est concentré en principes actifs. Je te prends l’exemple de la propolis, connue pour renforcer les défenses immunitaires : ce qui est en fait bon dans la propolis, c’est ce qu’on appelle les polyphénols. On a d’ailleurs les plus hauts taux du marché avec 35% de polyphénols (contre 5 à 8% chez les marques classiques). Si la propolis a été mal récoltée ou oxydée, elle perd tous ses bienfaits. Pour obtenir les meilleurs produits, je passe aussi par la formation des apiculteurs pour qu’ils adoptent la bonne méthode d’extraction.
Comment choisis-tu tes apiculteurs partenaires ?
Je choisis les meilleurs ! (rires) Je travaille en direct avec un réseau qu’on accompagne et qu’on forme. Ils ont tous un cahier des charges concernant les protocoles pour extraire du pollen frais, de la propolis, du miel, de gelée royale… Ils sont formés, audités et nous vérifions sur chaque lot reçu qu’il n’y ait pas eu d’usage de pesticides.
D’où viennent tes matières premières ?
D’Europe principalement. Comme je recherche des vertus thérapeutiques ciblées, la région florale et la botanique jouent beaucoup sur mes approvisionnements. Par exemple, un pollen de ciste, qui est beaucoup plus riche en ferments lactiques, n’aura pas les mêmes propriétés qu’un pollen de châtaignier qui lui, est beaucoup plus riche en antioxydants. La ciste est une fleur qui pousse essentiellement en Espagne, du coup on s’en procure là-bas.
Où sont vendus tes produits Apicia ?
Sur votre e-shop ! (rires) Et dans des concepts stores qu’on aime… La distribution se développe petit à petit !
Quelles sont tes ambitions pour Apicia cette année ?
On va essayer de s’implanter dans des pharmacies haut de gamme car on a énormément de demande des pharmacies.
Notre apiculture est biologique et n’utilise aucun pesticide. Par ailleurs, on ne prélève que très peu de produits par ruche.
La France est encore assez hermétique aux médecines douces. Sens-tu un changement de mentalité ?
Je sens un nouvel élan, oui. Et je pense que c’est pour cela que nous avons de plus en plus de clients adeptes de nos produits : ils sont souvent à la recherche d’un nouveau mode de vie plus sain, ils souhaitent consommer bio mais restent assez urbains.
Les abeilles sont en danger aujourd’hui. Comment Apicia contribue à leur protection ?
Notre apiculture est biologique et n’utilise aucun pesticide. Par ailleurs, on ne prélève que très peu de produits par ruche. Il faut donc travailler avec un grand nombres d’apiculteurs avec les mêmes valeurs pour obtenir la meilleure matière première dans le respect du travail des abeilles.
C’est vrai que l’apithérapie pique les ressources des abeilles…
C’est pour cela qu’il ne faut pas les vider de leurs ressources et respecter leur travail ! Mais il faut savoir aussi que, contrairement à ce que l’on pense, les abeilles fabriquent toujours plus que ce dont elles ont besoin parce qu’elles sont très précautionneuses. L’apiculteur devient comme un berger pour elles, il leur porte un amour incroyable et prend soin d’elles pour ne pas qu’elles s’épuisent à la tâche ! L’abeille travaille toute la journée pour qu’il y ait toujours la même température dans la ruche, quel que soit le temps dehors. Enlever un peu de miel de la ruche et leur laisser uniquement ce dont elles ont besoin pour l’hiver leur permet de moins se fatiguer et réduit leur mortalité. L’apiculteur les aide aussi à enlever les insectes qui pourraient venir contaminer la ruche, il oriente leur habitat dans le bon sens du vent. C’est une relation donnant-donnant.
Décris-moi ta routine beauté…
Alors je mange Apicia, je bois Apicia, je dors Apicia ! (rires) Plus sérieusement, ma routine quotidienne, c’est démaquillage à l’huile sèche puis je nettoie ma peau avec mon savon. Quand j’ai envie d’une petite exfoliation, j’utilise mon gommage exfoliant que vos abonnées ont pu découvrir dans la box de mai (ndlr : actuellement disponible sur le eshop). Ensuite, j’applique mon sérum ultra efficace sur les boutons et pour la régulation des peaux grasses. C’est un best-seller chez nous ! Je n’ai pas spécialement la peau grasse, mais il marche super bien contre les boutons liés à l’alimentation et le manque de sommeil. Ensuite j’applique mon soin joli teint (ndlr : pour les plus anciennes parmi vous, il était dans la box de juillet de l’année dernière !!). J’adore sa texture onctueuse et comme il est riche en caroténoïde, il donne un éclat rosé à la peau et la prépare au soleil.
Que fais-tu pour tes cheveux ?
Mes cheveux sont ultra-secs et je vis en milieu urbain. Donc ma botte secrète, c’est notre shampoing assainissant dont je suis super fière : mon défi, c’était de proposer un shampoing bio, ultra doux et assainissant qui mousse ! Ce qui est extrêmement difficile à obtenir en formulation car je ne voulais pas qu’il y ait du sodium et du sulfate dans la composition. Ce sont des ingrédients très puissants mais super mauvais et utilisés dans 95% des shampoings et gels douches, même ceux pour bébé !! Ce qui me choque ! Donc voilà, il y a beaucoup de gens qui commencent à chercher des shampoings sans sulfates mais qui moussent et le mien est idéal ! (rires) Alors il ne mousse pas comme les shampoings ordinaires, mais il est hyper agréable : j’y ai mis de la propolis, un antibactérien et aseptisant parfait quand tu vis dans des zones urbaines, polluées etc.
Pour traiter tes cheveux secs, que fais-tu ?
Je me fais un soin à l’huile sèche que je laisse reposer une demi-heure avant le shampoing. Le must, quand j’ai le temps, c’est de le laisser poser toute la nuit avec une petite charlotte sur la tête ! Elle nourrit mes cheveux très en profondeur et les fait briller. J’applique également quelques gouttes sur mes pointes juste après le shampoing.
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