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Elise Tsikis, la créatrice de bijoux qui monte, qui monte, qui monte !

En peu de temps, Elise Tsikis est devenue l’une des créatrices de bijoux parisiennes les plus en vue de sa génération. Nous sommes très fières de vous présenter le joli bracelet gri-gri co-créé avec Prescription Lab et glissé dans la box de novembre. Humble, rêveuse mais les pieds sur terre, Elise nous a parlé d’elle, de ses inspirations et de son travail, en toute simplicité.

Peux-tu nous parler de ton parcours ?

J’ai toujours eu la fibre artistique. J’ai d’abord intégré une école de mode à Cholet. Je viens d’une famille simple, mes parents ont été très étonnés lorsque je leur ai annoncé que je montais à Paris. Ils m’ont encouragée et j’ai rejoint La Chambre Syndicale de la Couture Parisienne puis les Arts Décos. J’ai ensuite travaillé chez Christian Dior, Jacadi puis Massimo Dutti.

Que t’ont apporté ces expériences ?

J’ai toujours voulu créer ma marque, je le savais dès ma sortie d’école. J’ai la tête dans les étoiles et les pieds sur terre : j’avais envie de créer des pièces qui soient magiques et qui plaisent. Il fallait donc que j’acquiers de l’expérience avant. Passer par de grandes maisons de luxe a développé mon amour des belles choses, du savoir-faire et aiguisé mon goût de l’excellence. Après quelques années, j’ai senti que j’étais prête à me lancer dans l’entreprenariat.

Je ne connaissais rien à l’univers du bijoux et j’ai tout appris sur le tas.

Tu viens du vêtement et tu as choisi de créer des bijoux. Pourquoi ?

J’avais besoin de revenir à la matière, de revenir à l’artisanat et de créer quelque chose de mes mains, car j’avais perdu ce contact-là dans mes précédentes expériences.

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite se lancer ?

Suivre ses ambitions, se fier à son instinct. Je ne connaissais rien à l’univers du bijoux et j’ai tout appris sur le tas. Il ne faut pas avoir peur et y aller. C’est la ténacité et la persévérance qui marchent. L’offre de bijoux fantaisie de luxe est peu présente, encore moins avec cette audace créative. Je suis fière d’avoir percée dans ce positionnement atypique.

Tu t’inspire de peintres, de photographe, d’artistes en général pour créer tes bijoux. Quelles ont été tes références pour la collection de cet automne ?

Je me suis beaucoup inspirée de l’univers d’Alphonse Mucha avec sa vision de la femme qu’il met sur un piédestal, de cet univers théâtral des années 20, de ces couleurs passées… On a d’ailleurs développé des bijoux avec de l’émail aux teintes rouge profond ou bleu grisé. Le travail des photographes influe aussi beaucoup sur mes créations. Ma bague bourdon par exemple s’inspire de l’oeuvre Bee on Lips d’Irving Penn qui m’a beaucoup marquée, reprise par la chanteuse Lana Del Rey que j’adore.

L’oeil grec est un écho à mes origines.

Tes origines grecques influent-elles sur ton travail ?

Oui bien sûr, ma famille vient de la petite île grecque de Chios ! Pour la collection de cet hiver, je me suis replongée dans mes racines. Je suis partie d’une statue grecque, du bleu du ciel, de la roche et de la chaux. J’ai travaillé avec de l’aigue marine qui reflète ce bleu intense de la mer et de l’onyx noir, symbole du caractère fort des grecs mêlé à un coeur en or. 

On sent un vrai travail de la matière dans tes créations…

C’est le fil conducteur de mes collections. Rien n’est lisse, la pièce est unique, gravée et sculptée. On travaille avec du velours, de la toile de jute, des pierres naturelles, un mélange de matières qu’on ne trouve normalement pas en bijouterie et qui donne quelque chose d’audacieux et d’atypique à nos créations. C’est ce qui fait notre force je pense, on ne fait pas comme tout le monde. 

Tu aimes créer tes bijoux en écoutant la musique de Charlotte Cardin, en couverture du Prescripteur de novembre. Que t’apporte-t-elle ?

J’aime ses textes à la fois humbles et mélancoliques. Elle parle avec des mots simples et je trouve que son univers se rapproche du mien, elle me touche. On sent qu’elle est vraie, on ressent ses émotions en l’écoutant. Elle m’a recentrée sur moi et mes sentiments quand je créais la collection grecque.

Quels sont les bijoux qui ne te quittent jamais ?

Je change beaucoup de bijoux en fonction de mes humeurs et de ce qu’ils envoient comme message. Je porte souvent des grosses pièces très présentes, tout en restant délicates et féminines. J’ai certains modèles de prédilection : l’oeil grec avec son faisceau solaire par exemple, c’est mon grigri. C’est pour cela que j’ai choisi ce motif pour le bracelet réalisé avec Prescription Lab.

Comment as-tu imaginé ce bracelet justement ? 

J’étais dans un souk à Marrakech lorsque j’ai commencé à échanger avec vous sur notre collaboration. J’ai tout de suite pensé à un bracelet monté sur un fil avec deux petits pompons ronds et courts, comme sur les tapis berbères. Et puis c’était aussi un petit clin d’oeil à notre tout premier best-seller qui était justement un bijoux pompon, c’était osé et audacieux dans la fantaisie de luxe. L’oeil grec est un écho à mes origines évidemment ! Ce bijou est très représentatif de la marque : humble mais réunissant tous les codes du luxe. 

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