Le meilleur (et parfois le pire…) des défilés à portée de clavier pour une place en front row assurée !
Le plus chargé : Gucci
Alessandro Michele a créé l’événement depuis son arrivée chez Gucci en 2015, multipliant les surprises et les références à chaque collection. Trop, peut-être ? Cette fois-ci, il était difficile de ne pas se perdre entre les allusions à la pop-culture, la Renaissance, les années 70, la numérologie… Un labyrinthe mode dont on sort avec le tournis.
Le plus minimaliste : Prada
La reine de la mode milanaise Miuccia Prada revient avec succès à ses fondamentaux des années 90, qui vont comme un gant à la femme du printemps 2017 : de la ligne, du noir et de l’épure. Avec toutefois des touches de fantaisie et d’irrévérence dans les imprimés et les accessoires qui prouvent qu’elle n’a pas dit son dernier mot. Bravo.
Le plus classe : Bottega Veneta
La maison au célèbre cuir intreciatto fêtait avec ce défilé ses 50 ans, ainsi que les 15 ans de Tomas Maier à la tête de sa création. Tout cela avec l’élégance et la précision d’une collection femme et homme à la fois ultra-luxe et très portable, en témoigne Lauren Hutton, 72 ans, rayonnante sur le podium.
FOCUS – Le plus appétissant : Dolce & Gabbana
Le duo le plus célèbre de la mode italienne a encore prouvé qu’il était à l’avant-garde de la tendance digitale et du second degré, avec une collection qui célèbre comme toujours l’Italie, mais où les références de Naples à la Sicile (les pâtes, la Madone, le Martini) sont plus au service d’une joie de vivre toute méridionale que d’un fashion statement. Résultat : des vêtements et accessoires hautement instagramables, des mannequins souriantes et une audience déchaînée Un pari gagné al dente.
Et on n’a pas résisté…
A partager le shot de bonne humeur communicatif au final du défilé Dolce & Gabbana. Même Anna Wintour, l’impassible rédactrice en chef du Vogue US, applaudit, un événement !