Le sabbat de Samhain aujourd’hui nommé Halloween est en réalité une fête païenne symbolisant « le nouvel an des sorcières » ! La légende dit qu’à cette période de l’année, spécialement le soir du 31 octobre, la limite entre le monde des morts et des vivants est plus fine que jamais. Chargée en énergie, elle nous offre un moment idéal pour se libérer de la négativité accumulée et préparer l’arrivée d’un nouveau cycle. Devi, créatrice des bâton de fumigation Hana Kana, nous dévoile son rituel à réaliser le soir d’Halloween…
Samhain, issu du grec « Samhuinn » signifie « extrémité de l’été ». Dans le calendrier Celte, ce jour marquait la fin de l’année lorsque la lumière disparaît pour laisser place à l’obscurité. Métaphoriquement, ce nouveau cycle nous pousse à l’introspection, à l’étude de nos zones d’ombre et à affronter nos peurs.
Le rituel de fumigation de Samhain par Devi, créatrice d’Hana Kana
Je vois ce rituel comme un rituel d’élévation pour aider à se débarraser des énergies lourdes lattentes, de blocages, ou pour faire le deuil de quelque chose qui nous plombe (une relation, une situation). Il a été conçu pour être réalisé pendant la période de passage énergétique entre le 31 octobre et le 1er novembre.
Devi, fondratrice d’Hana Kana
Préparez votre espace avec un bon ménage et installez-vous dans un endroit calme et sécurisant. Ouvrez les fenêtres pour permettre à l’énergie stagnante de s’évacuer. Pour ce rituel, munissez-vous de :
- 1 bâton de purification Hana Kana, je recommande celui en édition limitée fabriqué avec de la monnaie du pape, on l’appelle aussi monnaie lunaire !
- 1 pierre semi-précieuse (une améthyste ou une tourmaline noire
Installez-vous confortablement et allumez le bâton Hana Kana,prenez la pierre semi-précieuses dans votre autre main. Faites circuler la fumée autour de vous et de la pièce.
Répétez l’affirmation suivante : « Je me libère de l’énergie négative. Elle se dissipe et part en fumée. Ici, seule l’énergie positive règne. »
Une fois la fumée dissipée et le bâton complètement éteint, fermez les fenêtres et remerciez votre puissance supérieure.
J’ai réalisé ce rituel de façon assez ouverte : on peut l’adapter en fonction de ses envies, choisir le bâton Hana Kana qui nous parle le plus, on peut adapter l’intention avec ses propres mots. Je conseille simplement de ne pas apporter de négation, il faut que ce soit positif : il faut avancer, s’élever. Mais que l’on se rassure, on ne va pas faire de faux-pas. Quand on prend le temps pour soi, on ne se trompe pas, ce sera forcément bénéfique.
Rencontre avec Devi, créatrice d’Hana Kana…
Devi, comment est né Hana Kana ?
Pendant le confinement en 2020, j’ai commencé à montrer sur les réseaux sociaux les bâtons de fumigation que je réalise moi-même avec les plantes sauvages de ma région, grâce à mes connaissances en naturopathie, ayurvéda et médecine chinoise. En partageant mes rituels sur les réseaux sociaux, j’ai réalisé qu’ils parlaient à beaucoup de personnes, et c’est comme cela qu’Hana Kana est né.
Les rituels que tu partages sont initialement voués à t’aider dans ton combat contre l’anorexie. Que t’apportent-ils au quotidien ?
L’anorexie ou les troubles alimentaires en général sont trop peu abordés de façon holistique. Il n’y a pas de centres qui proposent une approche à 360 degrés. Depuis très longtemps, je suis passionnée par les bienfaits des plantes et des pierres, et je me suis formée au reiki. J’ai réalisé que je n’appliquais pas du tout ma passion à mon combat contre mon trouble alimentaire, je les avais dissociés. Mes thérapeutes m’ont incitée à travailler là-dessus et c’est un psychiatre ouvert à la méditation pleine conscience qui m’a permis de développer mes propres rituels que je partage aujourd’hui. Depuis que j’ai lancé Hana Kana, je sens que j’ai trouvé la voie qui me correspond, au niveau professionel et personnel et cela me fait énormément de bien.
Comment expliques-tu que tes rituels servent à tous ?
Parce que je pense qu’ils sont universels. Mes rituels invitent au lâcher-prise et à un travail introspectif que chacun peut mettre en place dans son quotidien pour se recentrer. Il y aussi un travail sur le corps que j’entreprends au travers des cosmétiques naturels que je propose sur mon site pour travailler l’image de soi, la reconnexion au corps, à son enveloppe charnelle…
Tu proposes sur ton site Hana Kana des bâtons de fumigation que tu fabriques toi-même. Où vas-tu chercher les plantes qui les composent ?
Dans la nature ! J’habite dans le Roussillon, je m’adapte aux plantes qui poussent dans ma région, en fonction des saisons. Dans la plupart de mes bâtons, on trouve du cèdre blanc, une plante très puissante proche de la sauge blanche, il y a du thym et du romarin qui attrapent les microparticules lourdes. J’ajoute toujours une fleur qui va envelopper le bâton, et comme elles sont plus difficiles à trouver dans la nature, je travaille avec un producteur local qui fait pousser des variétés catalanes (des roses, des reines marguerite…). C’est avec eux que je travaille sur les macérations et les distillation d’hydrolat également.
Pour la fabrication de tes cosmétiques a été mis en place tout un processus énergétique, peux-tu nous le décrire ?
Effectivement, mon fournisseur de fleurs réalise également la préparation des cosmétiques disponibles sur Hana Kana et j’ai eu beaucoup de chance de tomber sur lui. Il a mis en place tout un processus énergétique pour la partie cosmétique. On joue sur les couleurs des pièces : la zone de chauffe est orange, celle de distillation est violette, quand on travaille l’eau, la zone est bleue… De la musique classique passe en permanence car les hertz résonnent dans les cuves. Elle est adaptée pour envelopper le travail énergétique.
Tes rituels font aussi appel aux pierres. Où nous conseilles-tu de les acheter ?
Je trouve des quartz dans la nature, que je propose parfois sur mon site quand la pierre est adaptée à l’intention. Sinon, j’oriente vers d’autres pierres et le site Stones Club, créé par Morgane Jorge, est de toute confiance !
Tu as de grands tatouages sur le corps, peux-tu nous raconter leur histoire ?
Ils sont inspirés d’une moulure en jade qui appartenait à mon grand-père et qui reprend des motifs d’un temple d’Angkor. Ma mère, cambodgienne, a récupéré cet objet précieux qu’on offrait aux membre de la royauté (mon grand-père était cousin du roi) et c’est la seule chose qu’il nous reste de lui. J’ai un lien affectif fort avec cette pierre. J’ai rencontré un tatoueur sur Paris qui est cambodgien et qui a retrouvé la colonne du temple qui a inspiré cette moulure. Tous les éléments tatoués sur mon corps reprennent la mythologie de cette fresque. De façon générale, j’ai toujours eu ce besoin de recherche identitaire. J’ai une tache sur le visage et on dit au Cambodge que cela signifie qu’on a été touchée par une divinité. Cette croyance m’a beaucoup marquée.
Quels sont tes projets à venir ?
Bientôt vont sortir les huiles astrales ! Je travaille avec l’astromanticienne Holistic Zaza pour mettre au point des kits qui associent une huile essentielle à une pierre semi précieuse, adaptées aux signes astrologiques. Cela sort en novembre !
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