On connaissait Linh-Dan Pham dans la série Faites des Gosses sur France 2 ou encore Mytho dispo sur Netflix : changement de décor (et d’ambiance) avec Qu’un sang impur qui sort en salle ce 22 janvier. Premier film réalisé par Abdel Raouf Dafri (scénariste d’Un Prophète), il traite d’un sujet encore très tabou en France : celui de la guerre d’Algérie, de sa violence, de sa folie. Linh-Dan Pham y incarne le rôle d’une mercenaire et revient sur les coulisses d’un tournage pas comme les autres…
Tu es à l’affiche du film Qu’un Sang Impur. En quoi le scénario t’a-t-il interpellé ?
Cette violence désinvolte et absurde m’a choquée et peut vous choquer lorsque que vous regardez le film.
On parle encore très peu de la guerre d’Algérie qui reste un sujet tabou. Quelles étaients tes connaissances sur le sujet avant de tourner et ce que tu as appris lors du tournage ?
Aucun des personnages du film, qu’ils soient principaux ou secondaires, n’est exempt de péché ; ils iront tous en enfer.
Abdel Raouf Dafri parle de « héros maudits à l’intérieur desquels cohabitent le bien et le mal » pour qualifier ton personnage et celui de tes compagnons de fortune. Une manière de montrer qu’il n’y avait de bons et de méchants dans la guerre d’Algérie. Comment as-tu vécu cela au travers de ton personnage ?
Ce fut un tournage physiquement difficile, sous le soleil de plomb du Maroc, à jouer des scènes de combat, à porter des armes lourdes…
C’est d’ailleurs le premier film réalisé par Abdel sur une thématique chère à son histoire personnelle. Comment s’est déroulé le tournage avec lui ?
Il est question d’identité française. Quelle est ta vision en tant qu’actrice française d’origine vietnamienne sur la question ?
Comment es-tu ressortie de ce tournage ?
On oublie souvent que la guerre a aussi été faite avec des femmes.
Que dirais-tu à nos lectrices pour leur donner envie d’aller voir le film en salle le 22 janvier ?