Découverte dans The Voice Kid en 2014, Naya vole aujourd’hui de ses propres ailes avec la sortie de son tout premier album “Ruby” qui marque la mue de cette jeune artiste de 18 ans. Celle qui nous avait habituées aux sons folk et acoustiques vient grossir les rangs de la french électro pop. Rencontre.
A quand remonte ta passion pour la musique ?
J’ai commencé à l’âge de 6 ans en jouant du piano de manière autodidacte. Puis à 10 ans, mon père m’a montré certains accords à la guitare en me disant que c’était l’instrument idéal pour m’accompagner au chant, et c’est comme ça que j’ai commencé à chanter.
Tes parents étaient donc musiciens ?
Oui, ils ont un groupe qui s’appelle “Basement”. Depuis que je suis toute jeune, je les ai vus partir en tournée sans avoir la chance de les suivre, mais aujourd’hui ce sont eux qui m’accompagnent ! (rires) J’ai commencé la scène très jeune, dès l’âge de 11 ans. Je suis originaire de Libourne à côté de Bordeaux où j’y ai fait des scènes locales et des premières partie d’artistes comme Fauve, Mademoiselle K… Je faisais beaucoup de reprises à ce moment-là et ça m’a donné envie de faire mes propres chansons.
J’ai accepté la proposition de The Voice sans penser que je me retrouverai en finale !
Comment t’a-t-on repérée pour ces premières parties ?
Un jour, je jouais sur scène dans ma ville, il y avait énormément de monde dans le public dont le programmateur de l’Iboat, une salle de concert à Bordeaux. Il m’a proposé de faire la première partie de Mademoiselle K ! Puis en 2016 j’ai fait la première partie de concert de l’anglais Declan Mckenna à Paris. Le lendemain on m’a fait pas mal de propositions et tout s’est enchaîné…

En 2014 tu as participé à The Voice, c’était ta propre initiative de t’inscrire ?
C’est The Voice qui m’a contactée après avoir visionné le mini clip “The Big Apple” que j’avais tourné dans les rues de NYC lors d’un voyage en famille en 2013. J’ai accepté la proposition sans penser que je me retrouverai en finale ! Mon coach, Garou, m’a beaucoup appris. On a pu parler en anglais tous les deux, j’adore cette langue depuis que je suis toute jeune, j’écris d’ailleurs mes chansons en anglais.
Pour mon premier album, j’avais envie de voir les gens danser sur ma musique !
Que retiens-tu de cette expérience ?
J’ai appris à gérer la pression surtout avec la finale diffusée en direct. Je sais gérer ma voix aujourd’hui et surtout en prendre soin parce que c’est un vrai instrument à part entière. Cette expérience a eu un impact fou sur ma carrière : toute ma ville avait suivi l’émission ! Après la finale, j’ai continué à faire des concerts dans ma région et j’ai signé chez Sony. J’ai aussi réalisé un rêve en jouant au festival de Glastonbury en Angleterre !
Tu as sorti ton premier album, comment le vis-tu ?
C’était un soulagement et l’aboutissement d’un long travail. Au début j’appréhendais et je me demandais comment le public allait accueillir mon album. J’ai toujours eu ce squelette acoustique en combinant ma voix au piano ou à la guitare. En grandissant, j’ai eu envie de plus d’électro. Pour mon premier album, j’avais envie de voir les gens danser sur ma musique ! Et puis j’ai été vraiment contente de voir les retours positifs du public.
Décris-nous ton public…
C’est un public intergénérationnel, il y a autant des personnes de 60 ans que des petites filles de 6 ans, je trouve ça incroyable.
Je n’ai pas la vie d’une étudiante normale où l’on sort le jeudi soir !
Comment s’est créé la musique “Quelque chose de toi” en duo avec Tom Grennan ?
On s’est rencontré lors d’un showcase l’été dernier à Paris. Il a adoré ma musique, je l’ai même vu danser dans la fosse ! (rire) Il voulait absolument qu’on fasse quelque chose ensemble et il m’a envoyé une mélodie que j’ai adorée. J’ai voulu l’adapter en français : on est allé dans un studio à Londres pour l’enregistrer. Ça a plu en Angleterre comme en France, on était super contents !
Aujourd’hui, tu as 18 ans mais tu n’as pas la vie étudiante des filles de ton âge…
Ma vie aujourd’hui c’est la musique. En parallèle je fais une licence d’anglais même si je n’ai pas trop le temps de m’y consacrer. Je n’ai pas la vie d’une étudiante normale où l’on sort le jeudi soir ! (rires) Mais pour l’instant j’ai la vie que je voulais, ma principale préoccupation c’est ce projet et faire en sorte que ça marche.
[…] mis de côté : rien n’est compartimenté. Mes projets cinéma se nourrissent de mes projets musique et réciproquement ! Tout s’imbrique et […]