A l’occasion des 10 ans de sa fragrance star NOT a perfume et du lancement d’une nouvelle version baptisée « Superdose », nous avons pu échanger avec le fondateur des parfums Juliette has a gun, Romano Ricci, sur le succès inattendu d’un ovni olfactif qui a contribué à redéfinir les règles de la parfumerie.
Aujourd’hui, lancer un parfum vegan et non-allergène paraîtrait presque « normal », mais en 2010 c’était une petite révolution… Comment vous est venue l’idée de « NOT a perfume » ?
Je pourrais vous dire que c’était volontaire, mais ça ne l’était pas. C’est une conséquence de l’utilisation de cet ingrédient moléculaire, le Cetalox, que j’ai décidé d’utiliser en pur et en solitaire dans la formule !
Vous dites travailler vos parfums comme des looks. Comment a évolué celui de NOT a perfume entre sa version initiale et la nouvelle Superdose que vous présentez aujourd’hui ?
L’odeur de ce Cetalox est divine. Clean, pure, musquée, légèrement boisée, hyper moderne, elle est unique. Mais elle a un talon d’Achille : sa volatilité est assez faible. Ce qui signifie que si elle tient longtemps, elle n’est pas d’une puissance phénoménale. Ce que personnellement j’apprécie mais certains voulaient tout à la fois. Alors j’ai sorti une version avec les mêmes propriétés, mais plus concentrée, plus puissante.
Vous avez également lancé une ligne de cosmétiques dérivés de la fragrance : « NOT a hand cream », « NOT a shower gel »… D’autres « NOT » à venir ?
Oui ils sont tous inspirés de ce fameux ingrédient moléculaire…
Pour moi c’est une collection qui peut vivre presque à part de Juliette. Donc oui on va
continuer à la développer. Toujours sur cette idée « ultra clean ». Tant au niveau olfactif que
dans les compositions, ou le packaging.
Pour en savoir plus sur Juliette has a gun : @juliettehasagun