Bronzer sans stress : décryptage avec Clara Nentille des nouveaux SPF clean

La protection solaire doit être une préoccupation centrale de la santé de notre peau et même si nous sommes de plus en plus nombreuses à en être conscientes, le sujet mérite encore d’être expliqué clairement, d’autant plus à l’approche de l’été. Pour faire le point, nous avons rencontré Clara Nentille, fondatrice de la jeune marque Substance of Light, créée pour nous aider à gérer cette problématique au quotidien.

crédit photo de couverture – madebynoval

Clara Nentille, raconte-nous comment tu as eu l’idée de Substance of Light :

Mon père a eu un cancer de la peau il y a quelques années, ma mère en a eu deux et mon grand-père en est décédé. Ces événements m’ont beaucoup touchée, mais j’ai décidé d’en faire un moteur pour me lancer dans ce projet. Avant tout ça, j’étais comme beaucoup, très au courant qu’il fallait absolument se protéger des dangers du soleil, mais souvent je ne prenais pas le temps de réappliquer mes filtres en journée, par flemme ou par manque de temps. J’ai donc eu l’idée de proposer un geste simple pour pallier à cela et le format de la brume m’a semblé idéal ! Une brume facile à appliquer même sur le maquillage, sans avoir besoin d’étaler et dans un format hyper nomade pour répéter la gestuelle aussi souvent que possible, sans stress.

Tes produits proposent une protection contre toutes les lumières ?

Absolument ! Le soleil est évidemment indispensable à la vie, mais il est aussi le premier facteur de notre vieillissement cutané. Et en plus des UVA et UVB et des infrarouges que nous connaissons bien, la lumière bleue et les pollutions accélèrent ce processus… un cocktail très nocif qui devrait nous inciter à tous appliquer une protection tous les matins et à la réappliquer dans la journée.

Clara Nentille, fondatrice de Substance of Light

Justement, peux-tu nous parler de sa composition ?

Ça a été des mois et des mois de recherches pour arriver à ce résultat et j’en suis très fière, car je ne viens pas du secteur des cosmétiques et c’était un défi plus grand encore ! Pour moi, il était hors de question de ne pas avoir de bons ingrédients, donc j’ai supprimé énormément d’éléments que l’on trouve dans les produits solaires classiques pour ne garder que l’essentiel et les actifs performants. Je voulais un produit efficace, pratique et clean : nous avons effectué des tests sur les micro-algues avec le CNRS et l’Observatoire Océanologique de Banyuls sur Mer. Ce qui nous a valu de remporter plusieurs concours et nominations (Cosmectic 360 Awards…).

Clara Nentille, il existe déjà des solaires en brume, quelle est la différence ?

Sur le marché français, il y a en effet des aérosols, mais de notre côté, nous avons décidé d’utiliser des pompes panaches que l’on trouve en parfumerie. Elles permettent de faire un jet très nuageux et très doux que l’on peut appliquer sur son maquillage sans souci ! Nous sommes les seuls au monde à proposer cette forme-là.

Tu proposes un SPF 25+++, pourquoi pas un SPF 50 ?

Les SPF 50 sont bien pour la plage, quand on reste exposée longtemps, mais pas si on veut une protection contre les taches pigmentaires, l’oxydation cellulaire ou les cancers de la peau. Un 50 offre une excellente protection contre les UVB mais n’est pas forcément efficace contre les UVA. Dans notre brume, on trouve une protection beaucoup plus importante contre les UVA et la lumière bleue, et son format idéal pour la « réapplication » en fait le produit idéal pour les citadines et celles qui ne veulent pas vivre la protection solaire comme une corvée !

Les bons gestes à rappeler :

• Vérifier la date de péremption de nos solaires (trop vieux, exposés au soleil trop longtemps, odeur bizarre on oublie !). Pour rappel, un solaire de l’été dernier ne sera plus assez efficace.
• Eviter les expositions aux heures les plus critiques, c’est-à-dire entre 12 et 16h.
• Appliquer son écran correctement. Toutes les deux heures 2 mg de produit par cm2 de peau, soit pour un adulte, une balle de golf de crème solaire pour chaque zone du corps. En spray, cela équivaut à 7 pressions pour le visage et le cou et 12 pulvérisations pour le reste du corps, à l’avant et à l’arrière.
• Réappliquer toutes les deux heures et après chaque baignade, même si le produit est dit « water resistant ». Et on se sèche bien avant, car un filtre sur peau mouillée est moins efficace.
• Opter pour une texture qui nous plaît, dont la sensorialité nous convient et qui nous sera donc agréable à appliquer plusieurs fois par jour.
• Préférer les formules clean et responsables évidemment, mais dans le cas des solaires, le plus important est bien sûr de penser SPF et protection avant tout ! Pas de stress donc si on choisit de craquer pour des solaires classiques, mais on vérifie quand même qu’ils soient respectueux de nos océans et des coraux.

Les protections solaires cleans :

1. Laboratoires de Biarritz, sprays solaires SPF 30, 20,90€ | 2. Caudalie, Vinosun Protect, Haute Protection SPF 30, 13,50€ | 3. Rudolph Care, Sun Face Cream, SPF 50, 39€ | 4. Patyka, Crème Solaire Visage, SPF50, 16,90€ | 5. Pai Skincare, British Summer Time Glow, SPF 30, 34€ | 6. Typology, Crème Visage Rides et Ridules SPF 30, 35,90€

Les protections solaires iconiques ocean friendly :

1. P.Lab Beauty, Eau Solaire SPF30, 83/100 sur Yuka, 64% d’ingrédients d’origine naturelle, 26€ | 2. Seventy One Percent, Eco Sun Shield SPF50+, 24,90€ | 3. Nuxe Sun, Spray Solaire Haute Protection SPF 50, 29,50€ | 4. Esthederm, Soin Protecteur 100% Ecrans Minéraux, Haute Protection, 62€ | 5. Lancaster, Lait Corps SPF 50 Sun Beauty, 40€ | 6. Biotherm, Water Lover, Lait Solaire Hydratant SPF50, 27,99€