Quoi de neuf sous le soleil ? Notre top des protections solaires clean

Avant de prendre la route des plages, et même avant de s’entasser sur les terrasses ensoleillées, on devrait tous penser protections solaires ! Mais quel produit utiliser pour ne prendre aucun risque pour ma peau et celle de mes proches ? Et comment préserver malgré tout mon environnement et en première ligne, l’eau dans laquelle je me baigne et son écosystème ?

Chaque année, l’Organisation Mondiale de la Santé alerte sur les dangers d’expositions solaires non protégées sur notre organisme et l’on pourrait imaginer que l’utilisation d’écrans protecteurs est donc devenue non seulement une habitude, mais surtout une nécessité pour la majorité d’entre nous !

C’est le cas, mais…

40% de Français pensent ne pas avoir besoin de protection solaire.*
*étude 2024 menée par la Fédération des Entreprises de la Beauté et Opinion Way

Par manque d’informations sur les risques sans doute, mais aussi parce qu’il est toujours un peu contraignant de se tartiner de crème, qu’il faut recommencer après chaque baignade, et même toutes les 1-2 heures si possible… et que les textures sont souvent trop grasses ou collantes.

Retrouvez notre crash test de la gamme solaire P.Lab Beauty !

Alors comment trouver les bonnes protections solaires ? Celles qui protègent bien, respectent les océans et notre sensorialité ?

Nous avons rencontré Agnès Castelli, responsable communication scientifique de l’équipe des Laboratoires de Biarritz, qui nous aide à décoder tout ça :

Agnès, depuis quelque temps déjà, on nous parle des effets délétères des filtres solaires sur l’environnement. En tant que fabricant de solaires, que peut-on faire pour les minimiser ?

Se protéger des UV avec un soin solaire est fondamental. Mais en tant que concepteur et fabricant de solaires, on peut faire en sorte de réduire l’impact de ce solaire. Lors de la conception de la formule, on fait le choix d’ingrédients ayant apporté des preuves scientifiques de leur absence de dangerosité sur la vie marine. On fait aussi le choix de formules présentant une haute naturalité avec un maximum d’ingrédients Bio et bien évidemment l’absence d’ingrédients controversés.

Est-ce qu’il existe des études qui prouvent l’efficacité de ces mesures ?

Une fois les formules établies, nous renforçons ce contrôle d’un impact minimum en soumettant nos produits finis à des tests très stricts d’écotoxicité, réalisés par un laboratoire spécialisé et indépendant. Nous allons très loin dans ces tests puisque nous les faisons pratiquer en conditions extrêmes et sur pas moins de 7 organismes. Il s’agit d’organismes d’eau de mer bien sûr (zooplancton, phytoplancton, coraux) mais également d’eau douce (les baignades en rivière, en lac sont possibles et n’oublions pas le produit solaire qui passe dans l’eau de la douche) et sédimentaires.

Le but de la démarche multi-organismes est d’avoir une vision globale de l’impact sur l’écosystème marin en évaluant les effets biologiques sur des organismes présents à différents niveaux trophiques, dans différents compartiments de l’écosystème et avec des modes de vie différents (vie libre ou fixée, symbiose, …). Si des effets très marqués sont présents sur les organismes à la base de la chaîne alimentaire, soit sur les algues et les bactéries, on pourra supposer que cela puisse avoir un effet sur l’ensemble de la chaîne alimentaire car il y aura des répercussions sur les niveaux trophiques supérieurs qui seront privés de nourriture.

Qu’est-ce qu’une protection solaire bio et respectueuse de l’environnement du coup ?

Un solaire, Bio ou non Bio, respectueux de l’environnement, est un solaire renfermant des filtres choisis scrupuleusement pour leur absence de dangerosité sur la vie marine et un maximum d’ingrédients naturels et Bio.

Il faut bien vérifier le pourcentage d’ingrédients naturels réellement présents dans la formule des protections solaires. Parfois, la communication met l’accent sur 1 ingrédient naturel, mais le reste de la formule ne l’est pas.
Agnès Castelli, responsable communication scientifique de l’équipe des Laboratoires de Biarritz

Aux Laboratoires de Biarritz, nos solaires renferment des pourcentages exceptionnels d’ingrédients d’origine naturelle : jusqu’à 100% pour nos dermo-solaires Bio et jusqu’à 84% pour nos solaires sensoriels. Mais surtout, prenons donc garde au greenwashing ! Ou plutôt au « bluewashing » en l’occurrence.

Concernant les tests menés sur les produits finis, l’exigence est aussi de mise. Si on veut avoir une vision juste de l’impact, ces tests doivent être réalisés sur plusieurs organismes appartenant à des niveaux trophiques différents.

Et un solaire respectueux de l’environnement, c’est aussi un solaire pour lequel on a prêté une grande attention à l’écoconception de son emballage. Aux Laboratoires de Biarritz, en fonction de nos contraintes techniques et de ce qui existe comme solutions sur le marché, nous faisons toujours le choix de packs les mieux éco-conçus (plastique recyclable, recyclé, plus fin, mono-matériau, etc..).

A-t-on réussi à obtenir une sensorialité intéressante dans ces nouvelles textures ?

Aux Laboratoires de Biarritz, nous avons la chance d’avoir une R&D en interne qui a l’expertise de la formulation de solaires. Nous possédons un savoir-faire, fruit d’années de travail en solaires, pour obtenir des textures à la sensorialité optimale. Ainsi, nos dermo-solaires Bio SPF30 ne font aucune trace blanche. Et pour une texture invisible sur la peau, nous proposons également depuis cette année des solaires sensoriels. Chaque envie, chaque besoin, chaque peau peut ainsi trouver le solaire qui lui convient le mieux.

Y-a-t-il une manière de les utiliser différente des autres protections solaires ?

Les solaires minéraux qui agissent en réfléchissant les UV à la surface de la peau sont efficaces immédiatement, dès l’application.

Les solaires avec des filtres synthétiques, qui agissent différemment, par absorption des UV, nécessitent d’être appliqués 20 minutes avant l’exposition pour être efficaces.

Que conseillez-vous comme type de texture par type de peau ?

Pour les peaux fragiles, sensibles, l’épiderme des enfants, je recommande les dermo-solaires à base de filtres minéraux pour leur haute tolérance.
Pour les envies de sensorialité et de texture invisible, je recommande les solaires sensoriels qui s’adaptent à tous les types de peaux et à toutes les carnations.
Les peaux à tendance sèche apprécieront plus particulièrement les textures lait.
Les sticks sont très pratiques, notamment pour le visage et les zones sensibles, ils sont nomades et se glissent dans une poche ou un sac.
Les personnes ayant une peau à tendance grasse apprécieront les crèmes teintées visage au fini sec et poudré.