Le 2 décembre prochain, Christophe Willem sera à la salle Pleyel pour un concert aux couleurs de son dernier album Rio. Actuellement en tournée dans toute la France, Christophe se confie. Rendez-vous au bas de l’article, on a une (grosse) surprise pour vous !
Tu tournes depuis 1 an avec ton dernier album Rio. Comment est-il né et avec qui l’as-tu travaillé ?
Il est né juste après ma précédente tournée. Je l’ai composé avec Aurélien Mazin, avec qui je travaille depuis pas mal d’année. Je nous ai aménagé un petit coin chez moi et on a bossé dessus pendant 2 mois. J’ai fait toutes les mélodies et Aurélien les accompagnement. J’ai posé les textes ensuite. Le thème de Rio est venu bien plus tard car on m’a proposé de chanter à Rio justement pour les Jeux Olympiques. J’ai fait un break dans le travail de composition pour y aller et arrivé là-bas, tout m’a inspiré. Mes mélodies étaient encore toutes fraîches, le thème de l’album s’est imposé à moi.
Quelle a été ton intention dans les textes de ton album ?
Pour remettre dans le contexte, on était à l’époque très choqué par les attentats de Paris. J’ai essayé d’apporter autre chose que cette vision dramatique post-attentats. Tout le monde avait sa vision presque apocalyptique du futur, aujourd’hui on est en train d’en sortir, mais à l’époque c’était très pesant. Cet album a été un lâcher prise : je voulais diffuser le message qu’on restait tous maîtres de nos vies, qu’on devait arrêter avec le diktat d’un futur imposé forcément dramatique. La seule véritable urgence, c’est de vivre.
Le dernier titre de ton album, Wonder, est très différent des autres et surtout le seul à avoir été chantée en anglais. Pourquoi ?
Dans tous mes albums, c’est comme cela : le dernier titre est très différent. Je ne sais pas pourquoi il y a toujours un titre qui n’a rien à voir avec les autres ! (rires) Il y a eu Falling, avant Viens avec Jean Jacques Goldman ou encore Stone. J’écoute beaucoup de pop, de soul, mais j’aime aussi les codes plus indé en termes de sons. Wonder est une fenêtre sur autre chose. En concert, elle est diffusée une fois le spectacle terminé, lorsque la lumière de la salle se rallume. C’est un peu comme un générique de fin. Pour moi, un album c’est comme un film, ce titre permet de le digérer et de s’apaiser.
Christophe Willem – WONDER (album RIO) from ZB PROD. on Vimeo.
Tu proposes systématiquement une version acoustique de ton album. Que recherches-tu dans cette approche de tes morceaux ?
La production vient appuyer un propos. La version acoustique met en avant la musicalité du morceau. La chanson Copacabana par exemple a un côté effréné. Dans sa version acoustique, elle prends quelque chose de bossa. Les couplets deviennent plus lents. La rythmique n’est pas la même. Cela donne une autre version du titre.
Tu enchaines les dates en France avant d’arriver à Paris, à la Salle Pleyel le 2 décembre. Pas trop épuisé ?
Je tiens le cou ! (rires) Même si j’ai dû annuler deux dates à cause d’une laryngite, ce qui m’arrive très rarement. Je ne me sens pas spécialement fatigué car j’ai toujours ma dose d’adrénaline qui revient à chaque concert.
L’album évolue forcément au fur et à mesure de sa tournée. Quelles transformations as-tu observé ?
Bizarrement pour cette album, pas trop. Je pense que j’étais allé au bout de ma démarche artistique. En revanche je l’ai beaucoup ressenti pour l’album précédent, notamment avec le morceau Après toi, écrit par Jean-Jacques Goldman. Je joue à présent une version très très dépouillée. Auparavant, j’avais le sentiment de chanter une grande chanson de Jean-Jacques. A présent je chante une grande chanson écrite pour moi. Je l’ai apprivoisée.
Que fais-tu quand tu es off ?
J’adore être sur scène mais j’adore aussi être chez moi ! (rires) Quand je sui off, je ne suis pas du genre à aller à droite à gauche. J’aime être au calme. C’est comme ça que je me ressource beaucoup. Et puis si je souhaite avoir de l’inspiration pour mon prochain album, il faut se laisser le temps de vivre pour avoir des choses à raconter.
As-tu des morceaux dans les tiroirs qui attendent la sortie de ton prochain album ?
PAS DU TOUT ! (rires) Je suis fainéant, j’écris pile-poil le nombre de titres qu’il y a dans mes albums. Il y en a deux que je n’ai pas mis dans Rio, mais ils sont tellement teinté de l’esprit de cet album que je ne peux pas les garder pour plus tard, ce serait trop différent.
On se rapproche de Noël, c’est quoi ta wishlist ?
Ma famille s’arrache les cheveux chaque année et tout le monde me pose la question mais la vérité c’est que je suis terriblement indépendant et quand je vois un truc qui me plait, je l’achète ! Je n’ai donc jamais de liste. J’attends surtout les moments en famille.
On vous fait gagner 2 places pour le concert de Christophe Willem le 2 décembre à la salle Pleyel ! Rendez-vous sur l’instagram @prescriptionlab_fr pour participer 🙂
