Après être passée par les plus grandes maisons de couture, Laura Foulquier décide de lancer Lorafolk, une marque de prêt-à-porter et de robes de mariées chic et bohèmes. Attachée au savoir-faire traditionnel français, Laura installe son atelier juste à côté de son appartement, au bout d’une jolie cour parisienne. Elle signe en avril une collaboration avec Prescription Lab : un coffret en édition limitée « Les Jolis Jours ». Rencontre avec cette entrepreneuse épatante, enceinte de son troisième !
Tu signes ce mois-ci une collaboration avec Prescription Lab !
Oui ! Je proposais déjà des T-shirts brodés à la main avec des mots comme « amoureuse », « cœur qui bat », « amour » et aussi des petits cœurs qui ont vraiment plu. En échangeant avec Camille et Marion de l’équipe Prescription Lab, on s’est dit que ce serait une bonne idée de proposer un cœur tout rond brodé de fils d’or. Il va avec absolument tout : un jean, une jupe taille haute… Et il peut se porter pour toutes les belles occasions !
Parlons de toi… Tu es passée par des grandes maisons telles que Chanel et Balmain… Qu’as-tu retenu de ces expériences ?
L’amour des belles matières, des jolies coupes. J’ai toujours adoré les belles broderies, les dentelles, les jolies soies, les tissus au tombé impeccable, les coupes parfaitement maîtrisées. C’était magique d’être immergée dans cette univers de création haute-couture. Cela m’a formée et nourri le désir de créer ma propre marque.
Tes créations sont fabriquées de façon artisanale dans l’atelier collé à ton propre appartement…
Beaucoup de marques craquent et décident de faire fabriquer leurs pièces à l’étranger pour des questions de coûts. J’ai toujours été fascinée par l’amour du savoir-faire traditionnel français dans les précédentes maisons que j’ai côtoyées et j’ai voulu perpétuer cette tradition. Je me suis entourée d’artisans, même si ce n’est pas si simple aujourd’hui de recruter des petites mains expertes pour travailler nos matières hyper délicates et fines.
Si tu devais décrire ton univers en 3 adjectifs…
Poétique, bohème et naturel dans le sens où les robes ne sont pas sophistiquées, mes créations sont très épurées.
Décris-nous justement ton cycle de création ?
Je dessine tout moi-même et je puise mon inspiration un peu partout. D’une expo, d’un film, d’une musique, d’un voyage, d’un paysage… Puis tout se passe dans mon atelier, juste à côté de la maison : mes modélistes traduisent mon dessin, ensuite on essaye les toiles, on fait tous les fittings, on passe au modèle définitif avec les matières finales et après on le shoote. Tout est fait de façon artisanal à Paris. Ensuite la robe revient à la boutique et les futures mariées peuvent l’essayer.
Tu es enceinte du troisième. Révèle-nous ton secret pour réussir à concilier vie de famille et épanouissement professionnel !
J’arrive à bien gérer les deux parce que mon mari et moi sommes bien organisés. Le secret numéro 1, c’est la proximité entre la maison, l’atelier, la boutique, la crèche, l’école… C’est un gain de temps de malade et une chance folle. Puis on travaille tous les deux avec Quentin, donc si j’ai une galère, il peut aller chercher les enfants. En plus, nos petits sont hyper sympas et faciles, donc ça joue vachement. Je ne suis pas affolée à l’idée de passer à une famille nombreuse, au contraire je suis super contente ! Je suis même tentée par un quatrième ! (rires) Mais à Paris c’est tout de même compliqué d’avoir une grande famille et on a envie de continuer de sortir et voir nos potes, tout en gérant sans nounou…