Le meilleur (et parfois le pire…) des défilés à portée de clavier pour une place en front row assurée !
Le plus ?(perplexe)- Christian Dior
On attendait beaucoup du premier défilé Haute Couture de Maria Chiuri pour Christian Dior. Malgré un décor féérique, un gros travail des ateliers et quelques subtiles allusions à Monsieur Dior essaimées tout au long du défilé, la collection prolonge partiellement le travail de la créatrice chez Valentino, sans vraiment cultiver son nouveau jardin Dior pourtant florissant de références Couture iconiques… À suivre au printemps avec le prêt-à-porter.
Le plus ? (cool)- Alexandre Vauthier
C’est décidément l’année de la reconnaissance pour le créateur français. Après s’être fait remarquer lors du Festival de Cannes avec un modèle rouge ultra hot porté par Bella Hadid, le voilà qui remet ça (toujours avec Bella, plus les tops du moment) en proposant une collection Couture alliant artisanat de haute volée (cristaux Swarovski, broderies Lesage) et un esprit 80’s cool déstructuré qui casse joyeusement les codes de la Haute Couture pour mieux les faire briller au son d’un Mirwais déchaîné. Glam rock et désirable à souhait !
Le plus ?(waouh !) – Giambattista Valli
On savait que le créateur italien maîtrisait particulièrement bien l’exercice de la Haute Couture. Mais son cru Printemps 2017 a marqué la semaine par sa poésie, sa subtilité et son extravagance. La collection invite à un voyage dans le temps avec des modèles qui ont fait l’histoire de la Couture, du tailleur-pantalon porté façon pyjama à la robe de bal qui ne passe pas les portes, le tout infusé d’une belle modernité et d’une dramaturgie renforcées par le travail artisanal titanesque qu’on sent derrière chaque modèle. Mention spéciale aux robes de princesse du final, qui prouvent que la Couture peut et doit encore faire rêver. Bravo Maestro !
Et on n’a pas résisté
A partager la mariée du défilé Jean Paul Gaultier incarnée par la mannequin/danseuse Coco Rocha, sublimement nature et décalée. Pieds nus et transportée dans une brouette, elle reflète l’univers d’un créateur qui, même en Haute Couture, refuse de se prendre la tête.