Je veux tout, c’est le titre assez provoc’ du premier livre de Nathalie Rozborski. Dd Déléguée de l’agence de conseil au rayonnement international Nelly Rodi, Nathalie y dévoile ses clefs pour tout concilier sans rien sacrifier : boulot, vie de famille, vie sociale ! Au travers d’un livre ultra didactique et pratique, l’auteure nous met entre les mains la dynamite qui fera voler en éclat nos dernières barrières pour nous aider à devenir notre propre rôle modèle.
Je veux tout est un titre assez provocateur : c’est l’effet que tu recherchais ?
Oui évidemment ! Je le souhaitais volontairement piquant et provoc’ pour interpeller. Je voulais un livre qui s’assume, qui ne s’excuse pas. Il est comme un bouclier : à chaque question, stress ou angoisse, tu le prends sous le bras et tu te sens guerrière, forte. C’est aussi la raison pour laquelle j’ai choisi le rouge (pompier), le rose (tendre féminin) et le noir (assumé) pour la couverture.
J’ai mis en application deux objectifs dans mon livre : donner de la force, de l’énergie positive, de l’empowerment et surtout, outiller les femmes.
Ton livre est un outil pratique destiné aux femmes qui souhaitent tout concilier sans rien sacrifier. Tout est inspiré de ta propre vie ?
Les anecdotes et enseignements théoriques sont inspirés de ma propre vie et j’ai moi-même mis au point tous les exercices proposés. Je ne voulais pas que mon livre devienne un bouquin de développement personnel difficile à mettre en application au quotidien, au contraire ! J’ai souhaité que mon livre soit dans la culture de l’action et non dans le commentaire contemplatif. C’est un guide, un mode d’emploi. Je trouve qu’aujourd’hui beaucoup de voix s’élèvent mais qu’on manque d’outils pour les suivre. J’ai mis en application deux objectifs dans mon livre : donner de la force, de l’énergie positive, de l’empowerment et surtout, outiller les femmes.
On a une tendance, et particulièrement dans les pays de la vieille Europe, à penser que lorsque tu t’occupes de ton corps, tu es superficielle. Or je voyage beaucoup en Asie justement parce qu’ils n’ont pas cette perception-là et qu’au contraire, prendre soin de son corps, par les massages par exemple, c’est faire de la médecine préventive […]
Ton livre est décomposé en 4 parties. La première traite du corps féminin et de l’estime qu’on lui accorde : pour toi, c’est la première étape pour se lancer dans son projet de vie ?
Pour moi, on a une tendance, et particulièrement dans les pays de la vieille Europe, à penser que lorsque tu t’occupes de ton corps, tu es superficielle. Or je voyage beaucoup en Asie justement parce qu’ils n’ont pas cette perception-là et qu’au contraire, prendre soin de son corps, par les massages par exemple, c’est faire de la médecine préventive pour rester en bonne santé. Prendre du temps pour soi, faire du sport, regarder son corps pour l’apprécier (et non le prendre en photo) : tout cela aide à prendre conscience de son corps. Le bénéfice immédiat est d’imprimer dans sa rétine qu’effort = effet. C’est adopter un esprit de la gagne, de la win !
Il faut être son propre modèle et apprendre à aimer sa nature. Plus on se sent bien avec soi-même, moins on reste soumise aux diktats.
En quoi se libérer des archétypes féminins est un travail fondamental ?
Il faut être son propre modèle et apprendre à aimer sa nature. Plus on se sent bien avec soi-même, moins on reste soumise aux diktats. On devient notre propre influence. C’est le véritable empowerment.
Aujourd’hui, beaucoup de personnes en burn out ont surinvesti le champ professionnel : c’est pour cela que je parle de personnage professionnel. C’est une manière de se protéger. Tes collègues ne sont pas tes amis. il faut dépassionner les relations professionnelles.
Tu conseilles, pour réussir professionnellement, de se créer un personnage professionnel. Pourquoi créer cette dualité ? Quels en sont les bénéfices pour notre équilibre ?
Se créer un personnage professionnel, c’est être en parfaite conscience que ton job, ce n’est pas toi. Ton job, c’est ce qui occupe ta semaine dans le cadre de ton activité professionnelle. On n’est pas défini par son métier. Quand tu as des métiers passion, c’est autre chose ! Mais quand tu trimes dans un boulot pas toujours épanouissant, heureusement qu’il ne te définit pas. Le travail, c’est un deal, une prestation pour laquelle on est payé. Cela permet de prendre du recul et de la hauteur. Aujourd’hui, beaucoup de personnes en burn out ont surinvesti le champ professionnel : c’est pour cela que je parle de personnage professionnel. C’est une manière de se protéger. Tes collègues ne sont pas tes amis. il faut dépassionner les relations professionnelles.
Pour toi, quelles sont les 3 leçons que l’on doit retenir de ton livre ?
La première, trouver ce point d’équilibre entre l’horizon qui inspire et le moment présent qui ancre dans le réel ! La deuxième, c’est couper le pilote automatique : je vois beaucoup de gens qui ont suivi la voie classique sans se poser la question de qui ils étaient et ce qu’ils voulaient. Tant que tu n’as pas répondu à cela, tu ne peux pas être heureux. Et la troisième, c’est s’attacher à devenir ta fan numéro 1, ton propre mentor. En symétrie, tu deviens ton soutien indéfectible en essayant de te faire passer en premier.
Quel exercice tiré de ton livre t’apporte un énorme soutien au quotidien ?
S’il y en a un seul à retenir, c’est prendre une feuille blanche et un crayon et écrire du lundi au dimanche à quoi tu veux que tes journées ressemblent. Tu inscris les tâches incompressibles et le superflu. Tu mets ensuite un pourcentage qui correspond au temps que tu veux y consacrer. Par cet exercice, tu prends consicence de ce que tu veux vivre dans ta semaine, et surtout, tu la démarres sans te dire que tu attends déjà le week-end pour te faire plaisir !