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Raiz’in, le pied-de-nez de Marie Lichtenberg à la contrefaçon !

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Quelques fois, il y a comme ça, des trucs qui se passent dans l’univers de la mode et des tendances, qui nous donnent envie de dire : « Bravo ! Et Merci ! » Bravo à Marie Lichtenberg pour sa créativité déjà légendaire qui nous fait nous pâmer devant ses « Lockets » depuis déjà quelques années ! Et aussi Merci ! Pour sa réactivité avec son projet Raiz’in qui fait face à tous ces faussaires qui s’amusent à copier ses créations sans vergogne (et pas que les siennes évidemment, puisque tout ce qui est beau et brillant attire la cupidité et la rapacité !).

Les Love Lockets ultra copiés à l’origine du projet Raiz’in

Marie, rédactrice au Elle pendant 10 ans et créatrice parisienne très talentueuse, décide un jour de s’inspirer d’un collier reprenant le dessin des chaînes de forçats, que lui a offert sa maman originaire de la Martinique, pour créer un bijou talisman, en or évidé, et orné d’un imposant fermoir symbole d’émancipation dans la culture créole. Une tradition séculaire qui l’inspire donc profondément et lui permet d’exprimer sa créativité en mettant aussi à l’honneur le travail d’artisans d’exception (en Inde pour la plupart). 

Les love Lockets naissent donc auprès de sertisseurs, émailleurs et autres tailleurs virtuoses et dès leurs sorties, c’est le carton plein auprès de toutes les filles cools de la planète ! Un succès absolu qui a fait de ce bijou star, la proie idéale des faiseurs de faux en tout genre…

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Vivre avec la contrefaçon : une évidence pour beaucoup de créateurs !

Marie l’avoue sans amertume : elle doit vivre avec ce phénomène, même si ce n’est pas simple, mais pas question non plus de ne pas réagir ! Après avoir constaté l’ampleur des quantités de faux bijoux de seconde zone qui inondaient le marché, elle a d’abord fait appel à des avocats pour essayer de freiner l’hémorragie, mais sans réelle efficacité au bout du compte. C’est le quotidien de la majeure partie des marques à succès, pas forcément au fait des subtilités de la propriété intellectuelle, et pas seulement dans le domaine de l’accessoire de mode ou des bijoux !

Face à cette profusion de profiteurs masqués surfant sur sa propre réussite, la jeune femme a finalement choisi de se donner un nouvel élan, de se repositionner et de prendre le problème sous un angle beaucoup plus offensif et si intelligent !

Raiz’in, ou comment se copier soi-même pour débouter les faussaires

Imaginer la copie conforme des fameux Lockets en version résine et paillettes, donc dans des matériaux beaucoup moins onéreux que les originaux (en or et émail), en faire des répliques presque encore plus désirables que les vrais modèles, à porter en accumulation autour du cou, sans modération et pour un prix bien plus accessible ! C’est l’idée de génie de Marie Lichtenberg et évidemment, c’est un vrai phénomène sur la planète mode !

Lancés le 1er juillet sur le site de la marque, les 2000 exemplaires du Raiz’in se sont écoulés en 48h. Proposés à 190 euros au lieu de 2800 euros environ pour la version originale, ils ont aussi l’intérêt majeur de soutenir une bonne cause, puisque Marie a décidé de reverser une partie des bénéfices obtenus à l’Institut Raphaël, premier centre européen de médecine intégrative, qui accompagne les patients et leur entourage dans leur lutte contre le cancer. On vous l’a dit ! C’est brillant ! Et ce petit mot qui accompagne la présentation de la collection dit tout :

Pour une fois la contrefaçon aidera à financer autre chose que le terrorisme ou le deal de drogue.

Marie lichtenberg

Big up !

Des réassorts sont disponibles sur www.raiz-in.com/fr et au Bon Marché à partir du 1er juillet.

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