Tout a commencé avec cette dadame en maillot de bain spottée sur Instagram, les formes assumées et l’épilation inexistante. Une illustration provoc’ et drôle pour dénoncer les stéréotypes féminins imposés aux femmes. Son auteure : Amber Vittoria, basée à New York d’où elle a répondu à mes questions…
Ton travail a tout de suite attiré mon attention sur Instagram avec tes femmes massives et poilues ! Quel message cherches-tu à faire passer ?
Mes œuvres se concentrent sur la féminité et la forme féminine, en tirant parti des caractères physiques tels que les poils ! Les membres ouvertement rallongés et les traits arrondis visent à briser les contraintes sociales imposés aux femmes.
Depuis quand dessines-tu ?
J’ai toujours dessiné une version de femme similaire à mon travail actuel. Il y a quelques années, j’ai décidé qu’il était temps de partager ce travail avec d’autres.
Je suis totalement fan de ton illustration « Cover Girl ». J’ai l’impression qu’elle ressemble à un homme… C’est voulu ?
J’aime aussi cette pièce! Et oui, je joue avec l’idée traditionnelle de la féminité dans l’espoir de démanteler les stéréotypes qui l’entourent.
Quels crayons et techniques utilises-tu ?
Mon travail commence d’abord numériquement où je place mes grandes formes de couleur. J’imprime sur une feuille et j’y applique mes détails au pinceau. C’est tout !
Maintenant, vous travaillez avec Gucci, New York Times… Parviens-tu à garder ce trait libérateur pour les femmes dans le cadre de ces partenariats commerciaux?
J’ai eu la chance incroyable de travailler avec des marques et des publications qui partagent un point de vue similaire sur la féminité. J’espère que cette vision moins stéréotypée de la féminité continue de croître avec davantage de sociétés.
À quoi ressemble ton studio à New York?
Je vis et travaille dans mon appartement : 1 chambre à Manhattan que je partage avec mon incroyable petit ami, Dave.
Pour suivre Amber, c’est par ici.