Avec un champ de fleurs sauvages, un jardin de plantes médicinales, un potager, un atelier de transformation au bout du jardin, ces trois marques de cosmétiques bios cultivent et récoltent les matières premières qui entrent dans la formulation de leurs produits de beauté. Présentation de ces herboristes qui nous rendent dingues.
Le jardin est le centre névralgique de leur entreprise. Ils bichonnent avec amour, camomille, carottes, concombres, sureau, calendula et autres trésors de la nature qui sont ensuite transformés manuellement en soins, selon des procédés naturels reliés au cycle des saisons. Voici les 3 marques qui ont attirés notre petit cœur de jardinier :
Docteur Hauschka, pionner et militant de la cause biologique

Direction Eckwaïden, un petit village en bordure de forêt près de Stuttgart. Sur près de 80 hectares, le jardin et la ferme Wala accueillent les 160 plantes médicinales qui entrent dans la composition des produits signés Docteur Hauschka. Basé sur les principes de l’agriculture biodynamique, testés dès 1935 par le docteur et chimiste Rudolf Hauschka, le laboratoire Wala se lance en 1967 avec 50 d’avance sur tout le monde, dans la production de cosmétique bio. Pour son anniversaire, la marque relance sa gamme de maquillage uniquement composée de plantes et pigments naturels.
Beauty Garden, le potager de la beauté

La Ferme de Beauté est née de la rencontre du propriétaire d’un merveilleux jardin à Auriac en Corréze avec une herboriste formulatrice en cosmétique, une bio addict militante et un jardinier. En 2014, la dream team commence par fabriquer des tisanes, puis lance en 2016 une gamme de cosmétique réalisée avec les légumes du potager. Tout est pensé bio, des semis, aux procédés de transformation en passant par le packaging en bois et recyclable. Mais attention, saisons et récoltent dictent la production. Pas de masque au potimarron en été, et quand les carottes manquent il faut attendre la prochaine récolte pour renouveler son crème hydratante.
Alors ça pousse, la cosmétique holistique

Toute petite, Gaëlle Péchot concoctait déjà des potions et des parfums avec les fleurs de son Jura natal. Plus tard, elle découvre les Fleurs de Bach (des élixirs floraux qui soignent le corps en tenant compte de nos émotions). Confortée dans son intuition et sa passion, elle se forme à l’herboristerie et à l’agriculture pour cultiver ses ingrédients. En août 2013, elle lance Alors ça pousse et ses premiers baumes harmonisant aux élixirs de fleurs. Récoltées en fonction des cycles lunaires, ses recettes sont 100 % made in Jura.