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La rentrée de Marie Papillon, serial entrepreneuse engagée !

Pour ceux qui se posent encore la question, Marie Papillon, c’est son vrai nom ! Accompagnée de sa fidèle acolyte Bibi, elle nous a rendu visite au studio pour un shoot old school dépoussiéré. Parce que lorsque Marie débarque quelque part, c’est forcément cool, drôle et décomplexé. Rencontre avec une serial entrepreneuse, artiste et autrice engagée.

Marie Papillon, d’où viens-tu ?

J’ai grandi au Havre et je suis arrivée à 18 ans à Paris pour mes études de langue. Enfin surtout pour vivre mon homosexualité librement. J’avais 17 ans quand je suis allée à ma première Pride dans le Marais et là je me suis dit “Woooooow, il faut que j’habite ici”. J’ai passé mon bac pour ça. J’avais envie de vivre là où je pourrais être anonyme, et avoir ma famille queer autour de moi. Je me suis installée dans le Marais, j’allais au Bliss… et dans tous les spots lesbiens de l’époque. 

Tu racontes que tu étais « la lesbienne du lycée » ou encore « la copine lesbienne », tu en as souffert ?

Après coup je me rend compte que oui, parce qu’on me mettait dans une case, mais en même temps nan, parce que mes copines étaient super fières d’avoir une pote lesbienne ! (rires) En tous cas, cela m’a donné encore plus envie d’affirmer cette différence. 

Quand as-tu fait ton coming out auprès de ta famille ?

J’ai attendu de trouver un job de vendeuse pour me sentir stable financièrement, parce que j’avais peur que mes parents me rejettent.  Même si je me doutais que ça allait bien se passer, une partie de moi me disait, s’ils le prennent mal comment tu fais ? En réalité, je me suis fait un film, mais un film justifié à cause de la société, pas à cause de mes parents. Eux, ils se doutaient de mon homosexualité, et puis j’ai un frère gay qui avait déjà fait son coming out… Souvent je leur dit qu’on a fait 50/50 ! (rires) Après cela, je me suis vraiment permise de me lancer dans mes projets, j’ai toujours eu l’âme entrepreneuse, c’est de famille !

Qui sont les entrepreneurs de ta famille ?

Un de mes grands-pères tenait un bar juste à côté de l’Olympia, collé aux coulisses, donc c’était le lieu où toutes les stars allaient : Céline Dion, Johnny Hallyday… Il y avait un contact humain génial là-bas que j’ai un peu récupéré je crois. Je me suis associée avec des copains pour monter un Food Truck, c’est ensuite devenu une agence événementielle qui s’appelle Le Réfectoire. Ensuite j’ai monté un Food Market avec une amie, puis ma boite de prod’. En 2019, j’ai créé le Studio Maurice dans l’ancien atelier d’ébénisterie de mon autre grand-père… et puis j’ai aidé mes cousins espagnols à commercialiser leur saumon fumé ! (rires) Parallèlement à ça, je faisais des vidéos Instagram sur mon quotidien, ça faisait rire les gens. Et pendant le confinement, mon côté artistique a pris le dessus.

Crédits de la série photos : Zoé Fidji pour Le Prescripteur


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[…] Marie, comment t’es-tu retrouvée avec le scénario de « La Graine » entre les mains ? […]