Après plus d’un mois confinées (et à priori avec un de plus à tirer), il est fort probable que vos règles soient arrivées (ou pas !)… On fait le point sur un sujet qui a été peu traité depuis le début de la crise sanitaire. Nous avons également été chercher quelques conseils de spécialistes pour mieux vivre ces quelques jours qui ont pour certaines tout de la double peine.
Mes règles ne sont pas arrivées (ou en décalé) durant le confinement, est-ce normal ?
Oui, à priori, puisque grâce à quelques influenceuses bien intentionnées (merci Lauren Bastide que nous avions rencontrée, à la gynécologue @lauraberlingo qui lui a répondu et à la réalisatrice @ovidieraziel pour son mini-sondage Twitter), des chiffres ont circulé, et les femmes sondées seraient plus de 40% à avoir constaté un changement de cycle menstruel depuis le début du confinement ! Une fois l’hypothèse de grossesse écartée, que ce soit un retard ou une absence de règles, il est prouvé qu’une situation stressante telle que celle que nous vivons en ce moment peut perturber le cycle, et même provoquer des règles plus rapprochées !
40% des femmes sondées ont constaté un changement de cycle menstruel depuis le début du confinement
Dans le cas d’une absence de règles durant plus de 3 mois, il peut s’agir d’une aménorrhée hypothalamique fonctionnelle due au stress, mais aussi à une perte de poids importante ou à un exercice physique trop intensif. Dans ce cas, il faut consulter, mais on espère pour toutes que le confinement ne va pas durer aussi longtemps…
Pourquoi les anti-inflammatoires sont-ils proscrits durant la pandémie de coronavirus ?
Le 14 mars, les autorités sanitaires ont alerté sur les effets potentiellement aggravants des anti-inflammatoires (Ibuprofène, Nurofen, Advil, Apranax…) en cas d’infection, notamment au coronavirus. En effet, leur prise peut masquer les symptômes de l’infection et donc lui permettre de s’aggraver sans symptômes d’alerte immédiats.
« Les anti-inflammatoires nous rendent plus vulnérables car ils diminuent la réponse du système immunitaire, mais peuvent aussi occasionner une surinfection dans un second temps. » alerte le Dr Marine Crest.*, qui souligne également que « ce danger n’est pas propre au Covid-19. Il existe face à n’importe quel type d’infection. »
Ainsi, on évitera de toute façon l’automédication, et on n’hésitera pas à consulter en ligne pour obtenir des alternatives médicales adaptées. Certains gynécologues restent disponibles en vidéo-consultation sur Doctolib ; l’application Livi permet également de prendre rendez-vous en ligne avec un généraliste 24h/24, avec l’édition d’une feuille de soins et d’une ordonnance électronique.
Le 14 mars, les autorités sanitaires ont alerté sur les effets potentiellement aggravants des anti-inflammatoires (Ibuprofène, Nurofen, Advil, Apranax…) en cas d’infection, notamment au coronavirus.
*source Santé Magazine
Quelles alternatives naturelles pour les règles douloureuses ? Les conseils de Kelly Jastszebski, naturopathe
Alimentation
Le foie a plusieurs fonctions principales qui sont notamment associées aux hormones du corps. Ainsi, on prendra soin de lui par notre alimentation en apportant suffisamment de légumes, et en évitant les aliments « pro-inflammatoires » tels que le sucre, les aliments transformés et industriels. Sans oublier un bon apport d’oméga-3 ayant un rôle anti-inflammatoire par les huiles végétales, les poissons gras, les oléagineux… On cessera le café durant cette période connu pour être un excitant pouvant augmenter les douleurs et le stress.
Phytothérapie
La feuille de framboisier équilibrera les hormones et par son effet antispasmodique, elle permettra de diminuer les douleurs des règles. On la prendra en tisane en seconde partie du cycle et surtout pendant les règles.
Aromathérapie
1 ou 2 gouttes d’huile essentielle de basilic exotique diluées dans 5 gouttes d’huile végétale (amande douce ou jojoba par exemple), en massage sur le bas du ventre lèvera les spasmes en quelques minutes.
Remèdes manuels
Une bouillote sur la zone du bas-ventre aidera les muscles à se détendre et à soulager les crampes, contractions et spasmes. Certains patchs chauffants adaptés pourront être très efficaces pour une utilisation sur une plus longue durée tout en restant invisibles sous les vêtements. Enfin pour celles qui reçoivent leurs colis postaux dans les temps, on vous conseille Livia, un petit appareil très simple d’utilisation recommandé par des gynécologues et qui peut apaiser durablement les douleurs (voir notre test ici).
On espère que ces quelques idées vous aideront à moins voir la vie en rouge durant cette période pas comme les autres.
Pour aider votre utérus, vous pouvez lui parler et le masser en expliquant la situation, cela peut aider à le débloquer.
Pour finir sur une petite note « magique », sachez que les règles sont un nettoyage physique mais aussi énergétique et émotionnel du corps. Lorsqu’il y a retard ou perturbation (et qu’on est sûre que ce n’est pas une grossesse), c’est que ce nettoyage n’arrive pas à se faire correctement. Pour aider votre utérus, vous pouvez lui parler et le masser en expliquant la situation, cela peut aider à le débloquer. Merci à Maud Renard, spécialiste en gynécologie émotionnelle, pour ces conseils que vous pouvez retrouver sur son compte Instagram (@la_oniora).
Bon courage à toutes et prenez soin de vous !
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[…] qu’en discutant avec plusieurs de mes copines,(merci Karine, qui m’a envoyé cet article) j’ai pu constater que confinement et hormones ne faisaient pas bon ménage. Sans faire de […]
Une infusion de gingembre frais coupé en morceaux (environ la taille de tout un pouce), infusé dans de l’eau frémissante et une tranche de citron jaune (Bio pour ne pas avoir de pesticides dans l’eau), et une cuillère de miel si on trouve le tout trop acide, aide beaucoup !