Entre la femme de l’Impératrice et la magicienne à la voix d’or, une amitié de longue date qui s’est forgée autant dans la musique que dans l’intimité. Rencontre à double pouvoir d’émotion avec Flore Benguigui et Mélissende...
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Flore, pourquoi avoir choisi Mélissende comme « sœur de son » ?
Flore : c’était comme une évidence ! Je viens d’une famille de filles, j’ai 5 sœurs « de sang » dont je suis très proche, mais avec Mélissende on est non seulement très liées émotionnellement, mais on a aussi grandi musicalement ensemble, car on s’est rencontrées au début de nos carrières de chanteuses ! C’est une personne au talent immense qui brille très fort dans la galaxie de femmes fortes tout autour de moi, et je suis toujours très heureuse de lui rendre hommage.
Votre première rencontre était-elle musicale ou ailleurs ?
Mélissende : Oui ! Nous nous sommes rencontrés au conservatoire à Paris en 2012. Nous étions élèves en cours et dans un atelier de chant jazz.
Si vous deviez la décrire en 1 chanson ?
Mélissende : Je pense à Soy Rebelde de Jeannette, qui veut dire « je suis rebelle ». Flore nous avait invitées à la chanter pour un évènement, et ça restera un souvenir fort.
Flore : J’ai envie de faire un grand écart, car j’hésite entre une chanson douce et pleine d’émotions (Le premier bonheur du jour, de Françoise Hardy) et une chanson de girls night endiablée guilty pleasure (J’irais où tu iras de Céline Dion). Mélissende a clairement ces deux facettes : elle combine au quotidien une sensibilité à fleur de peau et la party girl sans limites, c’est aussi pour ça que c’est la meilleure camarade de soirée, aussi bien sur le dance floor que pour le débrief sur le trajet du retour.
Le trait de caractère que vous appréciez le plus chez l’autre ?
Mélissende : Son autonomie et sa persévérance, je suis très admirative de son énergie à accomplir ses idées. Son groupe de musique lui prend tellement de temps mais malgré ça, rien ne l’arrête pour monter son podcast. Aujourd’hui « cherchez la femme » est devenu un collectif, et bientôt j’en suis certaine, un moment important quasi historique pour l’avenir des musiciennes. Flore porte mille casquettes, et ses journées ressemblent à ce qui serait plus des semaines pour moi, elle est innarêtable !
Flore : Il y en a beaucoup mais ça doit être sa sagesse. Melissende c’est une vieille sage de 1000 ans dans le corps d’une flamboyante femme de 30 ans.
Mélissende, quelque chose dont on ne se doute pas chez Flore?
Mélissende : Ses talents de cuisinière. Je lui ai toujours dit que si un jour elle ouvrait un restaurant elle m’y trouverait assise chaque soir !
Un moment de sororité à partager avec nous ?
Mélissende : Les moments de sororité, on les partage au quotidien depuis des années avec Flore. On a tout de suite eu des groupes d’amies chanteuses avec qui on se réunissait très régulièrement pour parler de nos difficultés et de nos réussites, (et de nos histoires de cœur aussi, évidemment !).
Flore : J’ajouterais les moments où on chante ensemble, et ceux où on soutient sans compter les projets des unes et des autres.
Votre actualité respective ?
Mélissende : Je travaille sur mon premier album, et je serai en première partie d’une artiste incroyable que j’aime énormément (je fais du teasing car nous n’avons pas encore annoncé la date) qui sera en mai à la Maroquinerie à Paris.
Flore : Un album avec L’Impératrice au printemps et la tournée qui va avec, une collab avec Ed Mount qui est sortie cet hiver (et qui s’appelle Maybe Baby) et les nuits Cherchez la femme (autour de mon podcast du même nom, que vous pouvez aussi aller écouter) qui continuent à la petite halle de la Villette !
Suivez Flore Benguigui et Mélissende sur Instagram
Flore @florebenbeng | Mélissende @melissende_
Et retrouvez le podcast de Flore, Cherchez la femme, sur toutes les plateformes d’écoute
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