Boucles d’oreilles couture et oversize en acétate de cellulose, bracelets et colliers maillons en résine super colorée, bienvenue dans l’univers de Francine Bramli ! Fondée il y a 20 ans, cette marque de bijoux fantaisie connue pour son iconique modèle Bastille connait un nouvel essor ! Francine, sa fondatrice, nous raconte les coulisses de cette aventure haute en couleurs !
Cette année, vous fêtez les 20 ans de votre marque éponyme Francine Bramli : êtes-vous fière du chemin parcouru ?
Oui, c’est incroyable et j’en suis très fière ! Il y a 20 ans, j’étais informaticienne et comptable. Une amie m’a dit à l’époque « viens, on monte un truc ensemble » : je ne pouvais pas lutter contre le destin ! Gamine, j’aimais énormément les couleurs et j’ai été plutôt contrariée à l’école. J’ai mis de côté cette passion jusqu’à ce qu’elle me rattrape. Les réseaux sociaux nous ont beaucoup aidés à devenir une vraie marque : il y a un tel engouement aujourd’hui, c’est complètement fou.
Vos bijoux sont fabriqués dans des matières originales comme la résine et l’acétate de cellulose : pourquoi vous êtes-vous tournée vers ces matières ?
J’ai commencé par la résine qui rendait tout possible en termes de formes, et de couleurs.
La résine permet d’avoir un rendu galuchat sans tuer des raies manta !
Francine bramli, pour le prescripteur
J’ai cherché des usines locales pour me fournir la matière première et assembler mes pièces à l’atelier. Par la suite, j’ai développé l’acétate de cellulose sur une bonne idée de mon fils, opticien, qui connaissait bien cette matière noble issue du coton, très utilisée dans la lunetterie.
J’ai toujours eu l’envie de travailler des matières nobles et sans gâchis. Quand il me reste de la matière première, j’essaie de trouver une forme qui va me permettre d’utiliser les chutes : rien ne se perd, tout se transforme !
Francine Bramli, pour le prescripteur
La particularité de vos bijoux, et notamment du modèle maillons, est qu’ils sont modulables à l’infini ! Le bijoux fantaisie est-il un terrain de jeu pour vous ?
Le bijou est avant tout mon gagne-pain ! (rires) Et c’est bien entendu un plaisir artistique. Mais je vais être honnête : je cherche surtout à faire quelque chose qui va plaire, je suis très à l’écoute de mes clientes. En ce moment, nous développons des pièces fortes et oversize, et ça marche. Nos clientes cherchent des bijoux uniques qu’on ne voit nulle part ailleurs.
L’un des atouts de Francine Bramli est de proposer beaucoup de boucles d’oreilles à clip aux designs tendance, ce qui est rare !
C’est vrai ! Là aussi cela a été une demande ma clientèle : elles voulaient des modèles à clip. Au début de cette aventure entrepreneuriale, je n’écoutais pas trop, et puis j’ai grandi ! (rires) Nous travaillons aujourd’hui plein de modèles de boucles d’oreilles à clip.
Quel est le modèle iconique et best-seller de la marque ?
Les boucles d’oreilles Bastille qui ont été copiées maintes et maintes fois malheureusement ! C’est un modèle iconique que nous ne cessons de décliner : on ne fait jamais de grosses séries, les couleurs changent, les formes des perles… Nos clientes les collectionnent ! Après la Bastille, on vend très bien la collection Maillons, la Cuba et l’Amélia (premier modèle en résine qu’on a sorti).
Y a-t-il justement des clientes qui ont une grande collection de bijoux Francine Bramli ?
Oui, et ça me parait fou !
J’ai des clientes addictes à la marque : elles m’envoient des photos de leurs collections de 20, 30 pièces… Pourvu que ça dure !
Francine Bramli, pour le prescripteur
On voit dans la collection de cet été beaucoup de pièces réalisées à partir du raphia !
Oui, cela fait longtemps que je vends du raphia, c’est une matière qui m’a appelée et qui m’a parlée. J’aime le mixer cet été avec la résine de l’acétate comme dans le modèle Donuts !
Quelle est la signature de Francine Bramli ?
La signature de Francine Bramli, c’est la couleur ! Je m’impose toujours d’avoir toutes les couleurs à la boutique. La cliente doit pouvoir trouver la couleur assortie à n’importe laquelle de ses tenues.
Francine bramli, pour le prescrpteur
Tu dévoiles sur les réseaux sociaux les coulisses de fabrication dans ton atelier. Tout est monté à Paris ?
Une grande partie des bijoux est montée à Paris ! On est aussi dans le Jura pour la découpe et le polissage de l’acétate. Tout ce qui est collé se fait presser dans un atelier en proche province, et nous avons quelques sous-traitants pour les Bastille car c’est une pièce qui nécessite d’être percée et elle est longue à monter. Pour le reste, tout se passe à l’atelier dans le Marais, à Paris !
Où peut-on trouver les bijoux Francine Bramli ?
Sur notre site bien entendu, au Bon Marché et chez tout un tas de revendeurs en France et à l’étranger dont la liste est disponible sur le site. Il faut savoir que toutes les boutiques n’ont pas les mêmes modèles. J’ai été choquée lors de l’un de mes précédents voyages en Inde de la mondialisation qui uniformise notre consommation : en plein New Dehli, je suis tombé sur une boutique d’une marque de lunettes française qui vendait exactement les mêmes références qu’à Paris. Ca m’a désespérée. Je veux voir autre chose quand je voyage ! Alors j’essaie de faire des collections différentes pour mes revendeurs étrangers : ça prend du temps, mais c’est ma philosophie.
Quels bijoux ne te quittent pas des vacances ?
Les maillons qui s’enfilent sans fermoir ! Je peux aller à la mer avec, il n’y a aucun métal qui peux s’oxyder : je peux avoir plein de couleurs assorties à mes tenus. J’en ai partout, tout le temps !
